Dans cette entrevue, Laurie Douceur nous parle de sa vie avant les réseaux sociaux, de son parcours en tant qu’instagrammeuse et de son métier de nutritionniste qu’elle a à coeur de partager avec ses abonnés une douce et succulente recette à la fois.
Qu’est-ce que tu faisais avant de devenir influenceur?
J’étais étudiante.
Pourquoi as-tu décidé de te lancer sur les réseaux sociaux?
J’ai ouvert mon blogue juste avant l’université, quand je devais avoir 17 ou 18 ans. J’étais alors en session sabatique et j’avais envie de me créer un espace à moi pour regrouper mes recettes, étant donné que ma passion pour l’alimentation ne cessait de grandir. Je sentais le besoin de partager les recettes que je concoctais chez moi afin de faire la paix avec l’alimentation suite à un dur passage dans ma vie au cours duquel ma relation avec la nourriture avait été plutôt compliquée… Au départ, j’alimentais donc surtout ce blogue pour me faire du bien à moi.
Raconte-nous ton parcours en quelques mots.
J’ai gradué de l’Université Laval en 2019 et pendant mes études, je travaillais sur la création de contenu de mon blogue. Je continuais ainsi d’être active tout en poursuivant mes études à temps plein. Aujourd’hui, ces efforts ont largement porté leurs fruits! J’ai la chance de pouvoir travailler pratiquement à temps plein, à mon compte sur les réseaux sociaux, sur mon blogue et sur des projets personnels qui m’allument. Je suis également nutritionniste en pratique privée, ce qui signifie – en clair – que je fais de la consultation. Mon objectif premier est d’aider les gens à se détacher des règles strictes qui régissent l’alimentation et de revenir à l’essentiel; retrouver le plaisir de goûter les aliments et de faire la cuisine.
Quelle place les réseaux sociaux occupent-ils dans ta vie?
Pour moi, les réseaux sociaux servent à m’inspirer et m’aident à développer ma créativité. Ce sont aussi de beaux canaux pour partager mon quotidien avec les gens. Les réseaux sociaux me permettent également de diffuser au plus grand nombre les recettes que je crée et rédige avec amour sur mon blogue.
Qu’est-ce que tu aimes le plus et le moins des réseaux sociaux?
Ce que j’aime le plus, c’est le sentiment de proximité qu’ils permettent de créer avec les autres. De plus en plus, on y voit l’authenticité et la vulnérabilité de l’humain. Et on réalise à quel point, au final, on n’est jamais seul dans ce qu’on peut vivre de positif ou de négatif. Il y a toujours quelqu’un pour nous comprendre. En revanche, ce qui me plaît moins sur les réseaux sociaux, c’est la pression qu’on peut ressentir en tant que créateur et le jugement des autres à notre endroit. Ça ne m’arrive pas si souvent, mais comme nous exposons un peu notre vie sur les réseaux, c’est parfois facile pour les gens de penser qu’ils comprennent notre situation alors que nous n’en présentons qu’une infime partie. De façon générale, je crois avoir une belle relation avec les réseaux sociaux et je tente le plus possible de me tenir loin des débats et de la controverse. Je préfère partager ce qui m’apporte de la douceur et du bonheur au quotidien. Je concentre d’ailleurs l’essentiel de mon énergie là-dessus.
Est-ce que c’est stressant d’être suivie par plus de 25 000 personnes?
Oui et non. Quand je n’y pense pas trop, ça va ! 🙂 Je remarque que quand j’atteins un cap ou un chiffre rond comme 20k (et j’imagine que ce sera pareil quand je frapperai les 30k), je ressens un certain stress. Je me dis: «Oh mon dieu, c’est fou toutes ces personnes qui me suivent!». Mais très vite, après, ça passe. Je suis par contre très très reconnaissante envers tous mes abonnés qui m’appuient et apprécient sans cesse ce que je fais. C’est très gratifiant!
Quelle est ta recette du succès pour être là où tu es aujourd’hui?
Je crois que ça réside dans la consistance, la qualité des contenus et l’humilité. Quand on fait ce qu’on fait pour les bonnes raisons, ça transcende l’écran du téléphone ou de l’ordinateur, et les gens le ressentent. Il faut demeurer intègre, sincère et passionné.
Peux-tu nous parler de ton univers en quelques mots?
Je dirais que douceur, essentiel et simplicité sont les trois mots qui décrivent le mieux mon univers. Je tente d’inspirer les gens à se reconnecter aux petits bonheurs du quotidien et à se créer des rituels de bien-être qui, pour moi, sont essentiels à l’équilibre. Et c’est tout simple: allumer une chandelle ou faire jouer de la musique douce, par exemple. J’espère que je peux transmettre cela à travers mon travail. Je prône aussi beaucoup le mouvement slow qui signifie surtout pour moi le fait d’être attentif aux actions qu’on pose et de demeurer autant que possible dans le moment présent.
Si tu pouvais n’utiliser plus qu’une seule application à vie, laquelle serait-ce?
Assurément Instagram!
Netflix ou YouTube?
Netflix!
Quel genre de musique écoutes-tu en voiture?
De la musique country et acoustique. J’aime beaucoup Taylor Swift, Bon Iver, Gracie Abrams… Bref, tout ce qui est doux et vrai me plaît beaucoup!
Combien as-tu de contacts dans ton téléphone?
J’ai 88 contacts mais je dirais qu’il y en a juste 11 à qui je parle vraiment et souvent. Je serais d’ailleurs due pour un bon ménage!
Qui est la dernière personne à t’avoir envoyé un texto?
Mon copain, Mathieu.
Tes comptes Instagram favoris?
@caropeony, @juliaberolzheimer, @yasmeen.ghanavi, @_forthehome et plusieurs autres!
Quelle est ta plus grande addiction?
J’ai toujours été adepte de la modération dans la vie, c’est indissociable de ma personnalité. Alors, autant conclure que je n’ai pas de grande addiction… Mais si je trouve une télésérie que j’aime, je peux la binge watch pendant des heures! Je suis alors littéralement incapable de m’arrêter. Hihi!
Quel était le métier de tes rêves quand tu étais plus jeune?
Je rêvais d’être chanteuse, actrice et enseignante.
Laurie fait partie des talents de la Maison Made in! Son vécu et sa polyvalence en font une ambassadrice de choix pour quantité de campagnes!
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