À table avec Frédérike Lachance-Brulotte de Folks And Forks

influence
Partagez

Dans cette interview, Frédérike Lachance-Brulotte – alias @folksandforks sur Instagram – nous parle de son parcours, de ce qui l’allume et de sa vision du rôle de créatrice de contenu. C’est l’occasion ou jamais d’apprendre à mieux connaître cette épicurienne et gastronome, qui – comme elle prend plaisir à se décrire elle-même – « aime bien cuisiner et nous l’montrer! » On s’immisce dans son univers, de l’entrée au dessert, en savourant chaque morceau de confidence. Prenez place: la table est dressée pour une savoureuse entrevue en compagnie de Frédérike!

Crédit photo: @folksandforks

Qu’est-ce que tu faisais avant de devenir influenceuse?

J’étais agente d’accueil chez Industrielle Alliance – Auto et Habitation. J’ai remis ma démission il y a très peu de temps, afin de me consacrer corps et âme et à temps plein à Folks and Forks.

 

Pourquoi as-tu décidé de te lancer sur les réseaux sociaux?

J’étais animée par une furieuse envie de propager à tout prix ma passion pour la cuisine. Avant même que l’idée de lancer mon blogue m’effleure l’esprit, je publiais souvent sur mon compte Instagram des photos des petits plats que je prenais plaisir à cuisiner. C’est à force de recevoir des commentaires d’abonnés qui me demandaient de leur refiler mes recettes que j’ai eu la puce à l’oreille. Je me suis alors mise à tout noter et à réfléchir à un concept…

La communication, la photographie, le stylisme culinaire et la publicité sont des spécialités qui m’ont toujours beaucoup attirée. Et je dois avouer que j’ai une une sorte de révélation à l’automne 2018. Je m’appliquais alors à prendre la plus belle photo qui soit d’une soupe que je venais de cuisiner. À ce moment-là, je me suis dit tout bonnement à moi-même: « C’est vraiment ça que j’aimerais faire de ma vie: cuisiner, prendre de jolis clichés de mes créations culinaires, en rédiger les recettes et les partager avec ma communauté. » J’en étais convaincue: ce métier me comblerait en faisant vibrer plusieurs de mes cordes sensibles, de la communication à la cuisine, en passant par le stylisme culinaire, la photographie et la pub. C’est là que l’idée du blogue s’est imposée à mois, telle une évidence. Et le lendemain, ne faisant ni une ni deux, je me suis inscrite sur Go Daddy (sans vraiment savoir ce que je faisais!), puis je me suis acheté un nom de domaine. De fil en aiguille, j’ai annoncé ma démarche sur les réseaux sociaux et tout ça a vite fait boule de neige.

Raconte-nous ton parcours en quelques phrases.

Mes grands-parents étaient à la tête d’une entreprise familiale. Nous avions deux auberges côte-à-côte, qui étaient également nos demeures. Mes semaines vibraient au son du brouhaha ambiant continu et des vocalises des chanteurs de noces. Très jeune, j’ai commencé à mettre l’épaule à la roue: je travaillais à la plonge. Puis, petit à petit, j’ai porté plusieurs autres chapeaux. Bref, j’ai littéralement grandi entourée de chefs, au sein d’une famille truffée d’épicuriens. De fait, mon histoire d’amour avec la cuisine a débuté à un très jeune âge!

Crédit photo: @folksandforks

Je dois dire que parallèlement à tout ça,j’ai un parcours de vie assez atypique. Je suis devenue maman monoparentale à l’âge de 21 ans, en revenant enceinte d’un voyage dans le Grand Nord. À mon retour à Québec, comme beaucoup de jeunes femmes de mon âge, je me cherchais un peu. J’ai poussé la porte du cégep, je me suis inscrite à un cours pour devenir maquilleuse professionnelle, puis à une autre formation en vente et représentation. Après tout ça, ne sachant toujours pas ce que je voulais faire de ma vie, j’ai finalement abouti chez Industrielle Alliance, comme réceptionniste (car il fallait bien que je gagne ma vie).

Je me suis toujours dit que je ferais quelque chose de spécial de ma vie: je n’étais pas taillée sur mesure pour le métier de fonctionnaire et le répétitif train-train quotidien m’ennuyait. C’est un fait: j’ai toujours eu un petit côté bohème et artiste. Il fallait seulement que je trouve ce qui me faisait réellement vibrer, mais je tournais en rond à force de chercher. J’ai finalement réalisé que ma passion se trouvait sous mon nez depuis toujours: je me devais de partager mon amour pour la bouffe comme on répand la bonne nouvelle! C’est ainsi qu’en mai 2019, tout s’est mis en place et mon blogue Folks and Forks a enfin vu le jour!

Crédit photos: @folksandforks

Quelle place les réseaux sociaux occupent-ils dans ta vie?

Ils comptent pour une très grande partie de mon quotidien, puisque c’est maintenant mon travail de les alimenter jour après jour. J’essaie tout de même de faire une coupure et de m’en tenir à un horaire pré-établi, mais c’est très difficile d’en décrocher totalement.

 

Qu’est-ce que tu aimes le plus et le moins des réseaux sociaux?

Le plus: Grâce à eux, j’ai maintenant un travail de rêve qui m’offre le loisir d’être mon propre patron. J’adore le fait qu’on puisse – à même la maison – partager notre passion avec des gens dotés des mêmes centres d’intérêts que nous. Les réseaux sociaux nous permettent aussi d’avoir accès à une panoplie de contenus: quelle niche d’inspiration ultra riche! J’adore également échanger avec ma communauté, tisser des liens et découvrir ainsi de belles personnes qui gagnent à être connues.

Le moins: Par le biais des réseaux sociaux, c’est maintenant devenu trop facile pour certaines personnes toxiques et mal-intentionnées de donner vulgairement leur opinion en se cachant derrière leur écran. Je fuis d’ailleurs Facebook pour cette raison! Il y a beaucoup trop de platitudes, de négativité et de commentaires haineux, même sous une simple photo de chat… J’essaie le plus possible de ne pas les lire, car je suis une fille sensible: ça m’affecte et me peine beaucoup!

 

Est-ce que c’est stressant d’être suivie par plus de 29 000 personnes? Comment gères-tu ça de concert avec ta vie de famille? 
Pour être franche, lorsque j’ai franchi le cap des 10 000 abonnés, j’ai eu un peu le vertige… Mais maintenant, je ne me stresse plus avec ça. Je fais quand même très attention à ce que je partage et j’essaie le plus possible d’être neutre dans mon contenu, tout en demeurant vraie et intègre.
Pour la famille, je partage des vidéos de ma fille ou de ma conjointe, mais en tout respect. Parfois, mes proches n’ont pas nécessairement envie de figurer dans mes stories et je respecte leur choix.
Pour ce qui est de TikTok, je compte maintenant plus de 115 000 abonnés. J’ai pris la décision réfléchie de n’y partager que du contenu culinaire, rien personnel, justement parce que mes abonnés sont nombreux et que je n’ai pas le même lien avec eux qu’avec ma communauté sur Instagram. 
Crédit photos: @folksandforks

Quelle est ta recette du succès pour être là où tu es aujourd’hui ?
Il faut être passionné(e), déterminé(e) et croire en soi. Il faut toujours avoir du plaisir et si ce n’est plus le cas, on doit se remettre en question et vite rajuster le tir. Il ne faut pas lâcher, voir chaque nouvelle étape comme une petite victoire et chaque moment difficile, comme un apprentissage.

Peux-tu nous décrire ton univers, en quelques mots ?
L’univers de Folks and Forks est un monde de bons vivants. Je compare ce blogue à un bon et agréable souper entre amis: les plats sont déposés au milieu de la table et les convives se servent à la bonne franquette. On rit, on parle fort et on refait le monde une bouchée à la fois!

Crédit photos: @folksandforks

Questions en rafale!

Si tu pouvais n’utiliser plus qu’une seule application à vie, laquelle serait-ce? Spotify! Je ne peux absolument pas vivre sans musique. 

Netflix ou YouTube? Définitivement Netflix! 

Quel genre de musique écoutes-tu en voiture? Tout dépend de mon état d’esprit et des saisons. Présentement, j’écoute beaucoup de country.

Combien as-tu de contacts dans ton téléphone? Oh boy… Peut-être 20? J’utilise plutôt Instagram et Messenger pour entrer en contact avec mon monde. 

Qui est la dernière personne qui t’a envoyé un texto? Mon amie d’enfance, Célestine. 

Tes comptes Instagram favoris? Half Baked Harvest qui est ma Beyoncé de la bouffe, Brook and Peony et Gueuleton

Quelle est ta plus grande addiction? Les cafés glacés! Pas un jour ne passe sans que j’en boive. 

Quel était le métier de tes rêves quand tu étais plus jeune? VJ à Musique Plus (haha!) ou archéologue.

 

Frédérike fait partie des talents de la Maison Made in ! Son vécu et sa polyvalence en font une ambassadrice de choix pour quantité de campagnes. 

En attendant, abonnez-vous à notre infolettre pour suivre la sortie de nos prochains articles.

Discutez-en avec notre équipe visionnaire

Montréal
+1 (514) 439-9933
info@madein.co

Envie de lire d'autres articles?

influence« On tourne » avec l’actrice Sophie Nélisse+Made in+influenceVicki Diamond, pierre précieuse aux multiples facettes+influenceLaurie Douceur, pour se mettre en appétit+