Si vous vous promenez un peu sur YouTube, vous y avez certainement déjà vu une vidéo de type haul. Mais késako (ou en bon québécois: kessé ça)? Ce terme signifie « butin » en anglais et la tendance émerge tout droit des États-Unis. Le phénomène du haul consiste à montrer – en vidéo – ses achats, tout droit sortis de son sac de course. Si ce sont d’abord les grocery hauls qui ont contribué à faire connaître ce type de vidéo, on remarque que de nombreuses déclinaisons (beauté, mode, décoration, cuisine, jouets, etc.) existent aujourd’hui.
Cette tendance est apparue il y a plus de 10 ans chez nos voisins américains, mais elle a connu un réel engouement mondial vers 2016 seulement. Depuis, de nombreuses vidéos portant la dénomination de Haul sont apparues sur les différents réseaux sociaux.
Or, ces razzias (ou déballages filmés, si vous préférez), ont récemment reçu de vives critiques. En effet, elles sont accusées de prôner le consumérisme. Si bien que les adeptes de la slow fashion et du zéro déchet les ont décriées, allant même jusqu’à qualifier ce phénomène de dangereux.
Cependant, en ce début d’année 2020, et avec la crise pandémique sans précédent qui sévit mondialement, nombreux sont ceux qui se tournent vers les réseaux sociaux afin de briser l’isolement inhérent à la distanciation. C’est donc sans surprise que les vidéos de type haul connaissent aujourd’hui un regain de popularité. YouTube est d’ailleurs inondé de segments mettant en scène des gens qui passent au crible leurs achats de fournitures, de nourriture ou autres produits dits essentiels, en prévision de la quarantaine.
En effet, en ce moment, l’insécurité prévaut: on ne sait pas combien de temps la crise perdurera et quand, au juste, elle s’arrêtera. Les internautes, inquiets, sont donc à la recherche de réponses. Et lorsque les questionnements fusent, YouTube est l’une des plateformes les plus consultées, comme le démontre le graphique ci-dessous.
En général, les vidéos de type « ce que j’ai acheté pour mon épicerie » constituent une excellente source d’inspiration, nous donnant par le fait même des idées des nouvelles recettes et des suggestions d’aliments inusités à tester. Plus spécifiquement, en ce moment, elles peuvent s’avérer salvatrices car elles nous pointent du doigt les choses qu’il faut à tout prix avoir dans son frigo et son garde-manger en temps de confinement. C’est donc un moyen utile pour faire face à une situation hors du commun de façon avisée, futée, conscientisée… et distanciée!
Toni Sevdalis a combiné deux grandes tendances dans cette vidéo: What I eat in a day (ce que je mange en une journée) et Grocery Haul (ce que j’ai acheté à l’épicerie). On y trouve plusieurs recettes rapides et appétissantes, qui se veulent de bonnes inspirations pour les prochaines semaines qu’on passera inévitablement à la maison.
Catherine nous partage ici ses achats de la semaine ainsi qu’une petite astuce pour faire une commande d’épicerie sans contact, en période de quarantaine.
Sur un tout autre ton, Vivre avec moins a récemment mis en ligne une vidéo truffée d’idées pour faire une épicerie à petit budget et réduire du même coup le gaspillage alimentaire. Si on a apprécié cette dernière, on ne manque pas la plus récente vidéo de la chaîne, où le thème de la surconsommation est abordé d’intéressante façon.
Caitlin Shoemaker, passionnée de nourriture végane, fait ici la liste des aliments durables, polyvalents et bon marché à avoir dans ses armoires en période de confinement. Ses conseils sont très utiles puisqu’elle y suggère notamment plusieurs types de protéines, céréales, acides gras essentiels, légumes, etc.
Si vous êtes intéressés par une campagne dans le secteur de la consommation, n’hésitez pas à nous contacter.
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