Live: conseils et précautions durant l’enregistrement

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Voici quelques filons qui changent tout et aident à garder l’auditoire captif d’un bout à l’autre d’un live.

 

Car soyons honnêtes: l’humain est un être social! Mais confinement oblige, nos interactions sont limitées ces jours-ci. D’où la multiplication des vidéos en direct, sur Instagram, YouTube ou Facebook, pour garder un lien étroit avec sa communauté, l’accompagner et la sonder à intervalles réguliers. Vivement ce canal de communication démocratique, économique et sympathique, qui brise l’isolement en favorisant l’engagement et le partage de connaissances. Mais encore faut-il en connaître les rudiments, les codes et  la mécanique… Petit guide pratique.

1. Accueillir chaleureusement les gens à l’écoute

Il faut voir le live comme une réunion. Quand les gens se joignent à nous en début de captation, on les salue par leur nom et on les remercie de leur présence, comme on le ferait s’ils pénétraient en chair et en os dans une salle de conférence. Ça leur assure un accueil chaleureux, puis tout le monde se sent bienvenu et concerné par la vidéo en direct. C’est primordial!

2. Favoriser la participation des spectateurs

Quand on se joint à une foule, on est souvent un peu timide: on scrute le décor, on examine les lieux et on passe en revue les gens présents. Et sitôt qu’un de ceux-ci nous adresse la parole, on se sent dès lors plus à l’aise. On gagne à faire de même en ligne. Pour briser la glace, il suffit de mettre les spectateurs à contribution, en leur demandant d’où ils viennent, par exemple. Ça fait participer les gens. Et pour peu qu’on prenne le temps de dire qu’untel vient de France, un autre de Belgique et une telle du Québec, ça humanise les propos et ça personnalise les échanges.

3. Dynamiser le contenu du live en questionnant l’auditoire

À la base, une vidéo live se veut un moyen de communication, une sorte de discussion franche et amicale. On y recourt pour se rapprocher de notre communauté, pour que nos propos résonnent auprès d’elle, qu’ils l’informent, l’inspirent. Afin que la diffusion en direct gagne en utilité et en pertinence, il faut tendre virtuellement le micro aux spectateurs, écouter leurs doléances et leur répondre aussi organiquement que possible. Notre contenu gagnera alors en authenticité et en personnalisation. On répond donc à un maximum de questions, au fur et à mesure qu’elles fusent, en nommant celles et ceux qui les posent. Et si les interactions se font rares, on joue nous-mêmes les intervieweurs en posant des questions aux spectateurs et en les incitant à nous répondre, pour alimenter la discussion et dynamiser les échanges.

 

4. Rappeler souvent le sujet du live en cours de diffusion

Un live, c’est un peu comme un segment d’émission de radio ou de télé, qu’on syntonise au tout début… ou en cours de route! Pour bien situer le spectateur qui arrive comme un cheveu sur la soupe (et pour favoriser la rétention de son écoute jusqu’à la fin), on gagne à faire comme les animateurs dans les médias: renommer souvent notre invité (si notre vidéo en direct se fait en présence de quelqu’un d’autre) et repréciser le sujet de la discussion du jour. Ça permet d’inclure à tout moment le spectateur dans les échanges et ça lui donne toute l’importance qu’il mérite. Pour se faciliter la tâche, on peut même épingler le sujet du live dans les commentaires: vite fait, bien fait, archi utile et impactant à coup sûr.

5. Remercier et sonder les participants en prévision de futurs lives

Pas de vidéo live qui tienne la route sans spectateurs pour la suivre, l’absorber, l’alimenter, la relayer. En conclusion de la captation, il est impératif de remercier ceux qui étaient à l’écoute ainsi que ceux qui ont mis çà et là leur grain de sel. Mieux: on sonde l’intérêt de l’auditoire à l’égard de futures diffusions. Et pour générer encore plus d’attention de leur part, on renvoie la balle dans le camp des spectateurs en leur demandant de nous confier les questions qui leur brûlent les lèvres et les sujets qu’ils souhaiteraient qu’on aborde en leur compagnie, lors d’un prochain live.

Au final, ce n’est pas sorcier: il suffit de se rappeler que la vocation des réseaux sociaux est de donner une voix à tous et chacun. Si bien que lorsqu’on s’adresse à notre communauté, en direct sur Instagram, YouTube ou Facebook, on gagne à réseauter, en interpellant notre auditoire, en le faisant participer et en l’écoutant. Notre portée sera ainsi élargie et notre contenu résonnera auprès d’un grand nombre d’abonnés. Puis, conseils d’amie: pour un enregistrement agréable à suivre du début à la fin, on prend soin de désactiver ses notifications et de charger à bloc son téléphone, en amont. À bon entendeur…

 

 

 

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Angélique Martel

Journaliste, chroniqueuse et relationniste depuis plus de 20 ans, Angélique est une référence en création de contenu long. Elle s'intéresse à piquer la curiosité des consommateurs à travers des articles, balados et vidéos.
Montréal
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