Marques de beauté: comment s’adapter en temps de pandémie (première partie)

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Qui dit pandémie mondiale dit confinement quasi général. Au moment d’écrire ces lignes, au cœur de la crise de la COVID-19, plus de 43% de l’humanité est assigné à résidence. Comment composer avec la quarantaine ET arriver à tirer un tant soit peu son épingle du jeu? Réactivité, attention et agilité semblent trois mots-clés… que les marques de beauté manient avec beaucoup de doigté ! Décryptage.

Une question de confiance

Le secteur de la beauté trouve à peu près toujours le moyen de se tirer d’affaire. Comme l’ont analysé, par le passé, quantité d’ouvrages universitaires, le Lipstick Factor (ou effet rouge à lèvres) prévaut même quand l’économie tourne au ralenti. Il a été démontré alors qu’au lieu de complètement se priver, les gens s’octroyaient des petits luxes pour s’encourager. Un rouge à lèvres reste toujours moins coûteux qu’un sac à main ou un manteau. Ce qui fait dire à plusieurs que la coquetterie est moins futile que certains voudraient bien nous le laisser croire…

La nature humaine est ainsi faite: pour avoir la force de transcender une épreuve, les petits gestes servent de carburant à notre avancement, nous donnent de l’élan et de la confiance. Puis, par la force des choses, du répondant, du courage et de la résilience. Au fil du temps, le Lipstick Factor s’est mué en Nail Polish Index (indice vernis à ongles) puis en Self Care Sunday (dimanche bichonnage). Le principe est resté le même: les petites douceurs qu’on s’octroie pour prendre soin de soi nous empêchent de baisser les bras et de broyer du noir.

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Retour à l’essentiel

Or, la crise sanitaire vécue en 2020 reste sans commune mesure. Confinés à la maison pour une période indéterminée, les gens enfilent pyjama, leggings ou jogging. Dans les circonstances, puisque les sorties sont proscrites, le maquillage n’est plus tellement à l’ordre du jour. Mais comme les autorités gouvernementales et médicales nous enjoignent à nous laver les mains longuement, les nettoyants, exfoliants et autres hydratants pour les mains gagnent en popularité. Idem pour les soins cutanés en général et l’aromathérapie: puisqu’une pause a été imposée à l’échelle mondiale, les gens ont enfin le temps de se bichonner.

Les effets cosmétiques se font donc damner le pion par l’utilitaire ainsi que par la quête de bien-être global. Et c’est en saisissant ces subtilités que les marques de beauté réussissent à faire gonfler leur chiffre d’affaires malgré tout. Tout le monde a plus que jamais besoin de d’aseptiser et d’hydrater sa peau, souvent et en quantité. Les stocks de savons et d’émollients fondant comme neige au soleil dans les chaumières, aux marques de beauté de capitaliser sur ces nouveaux besoins et d’ajuster leur offre en conséquence.

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En temps de crise, la clé du succès c’est la flexibilité et la transparence. Quand leur marque de beauté chouchou semble à leur écoute et en adéquation avec eux, les clients lui sont reconnaissants. Besoin de l’éclairage de nos stratèges? Contactez-nous et nous vous accompagnerons au mieux.

 

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Angélique Martel

Journaliste, chroniqueuse et relationniste depuis plus de 20 ans, Angélique est une référence en création de contenu long. Elle s'intéresse à piquer la curiosité des consommateurs à travers des articles, balados et vidéos.
Montréal
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