Intro au Web3 : quels sont les concepts les plus importants?

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Qu’est-ce le Web3

Le Web3 ou Web 3.0, c’est le web décentralisé, « peer-to-per » et immersif. Avant de comprendre son impact sur le marketing, il faut d’abord faire un retour en arrière. 

En 1996, au début de l’internet, il y a eu le Web1 — le Web — qui connecte les internautes à travers le monde. Les milléniaux gériatriques et Gen Xer parmi nous se souviennent de ce web que l’on appelle « read-only », ou en lecture seule, où les sites étaient complètement statiques et où ne pouvait pas se connecter, commenter ou engager avec le contenu. Dans ce web ancestral, il n’y avait pas d’interactivité, c’est pourquoi on y réfère comme « read-only » web. 

Depuis environ 2004 nous sommes dans le Web2, où nous pouvons créer et engager avec d’autres utilisateurs. Avec le web2 vient l’émergence des plateformes, des médias sociaux, du UGC (User Generated Content) et de tout l’univers du Big Tech (Google, Meta, Amazon) où la rétroaction est au cœur de l’expérience. 

Peut-être que vous vous demandez quel est le problème avec le Web2 dans sa mouture actuelle. En un mot, la centralisation. Dans le Web2, les compagnies de Big Tech tel Meta qui détient Facebook, Instagram et Whatsapp, sont propriétaires de vos données, car ces informations sont stockées sur leurs serveurs. Lorsque vous utilisez un service gratuit comme Facebook, vos données sont la monnaie d’échange.

Le Web3 est la prochaine phase de l’Internet. Vous avez peut-être entendu parler de Roblox, le jeu immersif, où du concert de Travis Scott sur Roblox ? Le but du Web3 est de prendre le meilleur de ce que le Web1 a à offrir (la décentralisation) et y ajouter le meilleur du Web2 (la participation des usagers) pour créer un internet meilleur. 

En ce moment, nous sommes à mi-chemin, une sorte de Web2.5 — la majorité des internautes passent encore leur temps en ligne sur des plateformes de la Big Tech, mais les nouvelles technologies qui précipitent l’arrivée du Web3 existent et génèrent énormément de buzz.

Les principaux éléments du Web3 : le métavers, les NFTs et Blockchain

Le Web3 est à nos portes, mais quelles sont les technologies et les plateformes qui rendent ce nouvel eldorado possible ? 

 Blockchain : La technologie — le langage de programmation –  qui sous-tend le Web3 et permet sa décentralisation. 

Au lieu que vos données se retrouvent sur un serveur centralisé qui appartient aux Big Techs, elles sont maintenant transmises « peer-to-peer ».  La technologie blockchain permet donc de supprimer le besoin d’un intermédiaire et assure une plus grande confidentialité. 

Dans le Web3, un utilisateur peut envoyer de l’argent à une autre personne sans jamais passer par une banque. Avec la technologie Blockchain, vous pouvez partager des informations sans qu’elles ne soient stockées sur un serveur centralisé. 

Métavers : Bien que le terme circule depuis quelques années, le mot « metaverse » a été inventé par l’auteur Neal Stephenson dans son roman de science-fiction Snow Crash (1992). 

Dans son livre, Stephenson faisait référence au métavers comme à un monde numérique global qui existe parallèlement au monde réel. 

Le métavers est une version 3D d’Internet et de l’informatique au sens large.

Lorsque les deux technologies (internet et informatique) sont apparues, toutes les interactions étaient principalement basées sur le texte (courriels, messages, noms d’utilisateur, adresses électroniques). Ensuite, elles sont devenues plus médiatiques (photos, vidéos, livestreams). La prochaine étape de l’interface utilisateur et de l’expérience utilisateur se fera en 3 D. 

Le métavers c’est être à l’intérieur d’un ordinateur et de l’internet. Justin Hochberg, PDG de Virtual Brand Group, explique  que « la valeur du métavers est de vivre une expérience. Le métavers donne aux gens le pouvoir de construire leur propre partie de ce monde. »

NFT : Ce sont les Non fongibles token. Je sais — ça n’aide pas beaucoup. 

« Non fongible » signifie plus ou moins  que quelque chose est unique et ne peut être remplacé par autre chose. Par exemple, un bitcoin est fongible — échangez-le contre un autre bitcoin, et vous aurez exactement la même chose.

En revanche, une carte à collectionner unique en son genre est « non fongible ». Si vous l’échangez contre une autre carte, vous aurez quelque chose de complètement différent. 

Ce qui fait la valeur des NFT, c’est le caractère unique de chaque jeton. Tout est traçable dans cet univers numérique : l’origine est gravée et enregistrée dans la blockchain.

La plupart des NFT font partie de la blockchain Ethereum, bien que d’autres blockchains aient mis en œuvre leur propre version des NFT. Ethereum est une cryptomonnaie, comme le bitcoin ou le dogecoin, mais sa blockchain garde également la trace de ceux qui détiennent et échangent des NFT.

Conclusion

Le métavers et les NTF reviennent très souvent lorsque l’on parle de Web3. Si tout cela vous permet clair et limpide, découvrez comment les nouvelles technologies de la web3 peuvent être utilisées pour renforcer le sentiment d’appartenance entre les marques et leur audience dans notre article. Sinon, n’hésitez pas à nous écrire pour discuter de ce nouvel univers.

 

Credit photo : @tezoz

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